Evaluer les risques de transmission
Si la malformation n’est pas d’origine génétique
Une malformation non génétique n’est pas héréditaire, c’est-à-dire que vous n’avez aucun risque de la transmettre à votre enfant. Souvent d’origine inconnue, ces malformations peuvent être causées par un facteur environnemental subi avant ou pendant la grossesse, tel que :
- Des facteurs toxiques : prise de certains médicaments, produits chimiques, alcool, tabagisme, drogue, mauvaise alimentation…
- Des facteurs biologiques : infections de type parasite ou virus (rubéole, toxoplasmose, cytomégalovirus, etc.), maladies maternelles (diabète, etc.).
- Les situations pour lesquelles on ne sait pas pourquoi la malformation survient lors de la formation du fœtus ne sont pas rares.
Il faut savoir qu’un même facteur environnemental (alcool, toxiques…) peut être présent au cours de grossesses successives et être responsable de la récidive de la malformation, même si celle-ci n’est pas héréditaire. Il est donc important d’identifier ce facteur afin de le supprimer lors des grossesses suivantes.
Si la malformation est d’origine génétique
Une malformation d’origine génétique peut résulter d’une anomalie soit des chromosomes, soit d’un seul gène, soit de plusieurs gènes. Selon le type de malformation, le médecin peut vous prescrire un examen génétique permettant d’évaluer le risque de transmission à votre futur enfant.
Différents examens pour surveiller l’apparition ou le développement d’une malformation
L’échographie fœtale est le principal examen de dépistage des malformations du fœtus. Un diagnostic prénatal (DPN) ou un diagnostic préimplantatoire (DPI) peut vous être proposé par le médecin généticien, si trois conditions sont réunies :
- la malformation est liée à une maladie génétique ;
- l’anomalie génétique en cause est identifiée ;
- la consultation de conseil génétique a montré un risque de transmission.